post-thumb

Pratique de la philosophie

Des outils à penser

Apprendre à penser par soi-même et pour soi-même

A Genève, l’histoire de la pratique de la philosophie en classe a débuté avec une enseignante de l’Ecole active de Malagnou, Paule Watteau. Elle était parvenue à se procurer le matériel de Matthew Lipman (alors inexistant en Suisse) et elle menait des ateliers de philosophie en classe avec ses élèves de 9 ans. A l’époque, elle était la seule à faire cela.

Puis, suite à une conférence de Michel Sasseville en 1998 à Lausanne, quelques personnes se sont réunies pour créer une association dont le mandat est de promouvoir la pratique du dialogue philosophique en communauté de recherche. L’Association proPhilo voit alors le jour, dont Paule Watteau sera la présidente pendant plusieurs années.

L’Ecole Moser à Genève a mis en place depuis plusieurs années un cursus de sept années consécutives de pratique de la philosophie pour les élèves de 7 à 14 ans. (Jean-Claude Brès)

Par Alexandre Herriger


Historique de la pratique de la philosophie avec les enfants et les adolescents

L’idée de pratiquer la philosophie avec des enfants ou des adolescents remonte aux anciens grecques et Socrate restera sans doute une figure emblématique d’un mouvement qui ne faisait que commencer. Socrate aimait interpeller les jeunes et les interroger sur leur conception du monde. Il engageait avec eux un dialogue dans lequel ses interlocuteurs découvraient des connaissances encore non révélées. Cette démarche, que l’on nomme la maïeutique, vise à faire exprimer des savoirs cachés en soi et se caractérise par un questionnement qui pousse à la réflexion et qui met l’interlocuteur au défi de penser.

Cette pratique du dialogue a peu à peu disparu dans la tradition philosophique. Les interlocuteurs se sont transformés en auteurs, les échanges se sont progressivement faits par la plume et les réponses aux grandes questions de l’existence ont pris la forme de volumineux ouvrages.

A la fin des années soixante, un philosophe américain, Matthew Lipman, et sa collaboratrice, Ann-Margaret Sharp, ont alors l’idée originale d’introduire cette pratique du dialogue philosophique dans le monde de l’éducation et d’en faire un outils pédagogique pour accompagner les enfants dans le développement de leurs habiletés de pensée. Ils décident d’écrire des histoires pour les enfants qui intègrent les différentes sous-disciplines de la philosophie. Progressivement, ils élaborent tout un curriculum dans lequel les enfants découvrent, par une lecture en classe, des règles logiques, des principes éthiques, des questionnements métaphysiques et des considérations esthétiques. Leur intention au départ, légèrement différente de celle de Socrate, est de permettre aux enfants, dès le plus jeune âge, de se forger une tête bien faite en leur apprenant les mécanismes de base du raisonnement logique et en les habituant à l’exercice du dialogue.


Objectifs et moyens de la pratique de la philosophie avec les enfants et les adolescents selon la méthode de Matthew Lipman

Pour Lipman et Sharp, le principal objectif d’une pratique philosophique à l’école est d’éveiller une pensée critique, créative et vigilante chez les enfants afin qu’ils puissent renforcer leur faculté de juger. Cela implique un travail autour de certaines habiletés de la pensée, allant du raisonnement, à la conceptualisation en passant par la recherche. Le cadre pédagogique que proposent Lipman et Sharp est celui de la communauté de recherche philosophique. L’expression « communauté de recherche » est une formule que Lipman emprunte à Charles Sanders Peirce, considéré comme le fondateur du pragmatisme. Peirce conçoit le pragmatisme comme une méthode pour la clarification d’idées s’appuyant sur l’utilisation de méthodes scientifiques pour résoudre des problèmes philosophiques. Une communauté de recherche philosophique (CRP) est donc un groupe de personnes (certains parlent d’un comité) qui chemine ensemble à travers des échanges sous forme de dialogue et engagé dans la résolution d’un problème philosophique en appliquant une méthode de recherche (questionnement, formulation d’hypothèse, recherche d’exemple et de contre-exemple, observation, autocorrection). Plusieurs dimensions la composent :

illustration article pratique philo

Ces différentes dimensions de la communauté de recherche philosophique offrent un cadre pédagogique dans lequel les enfants et les adolescents sont stimulés intellectuellement et à travers lequel ils peuvent apprendre à tisser des relations basées sur le respect et l’écoute de l’autre. Ce modèle a comme principal levier l’exercice du dialogue ce qui implique que le langage et l’interaction entre les élèves font partie intégrante de cet espace réflexif.

Toutefois, selon le contexte ou le dispositif, les objectifs et les moyens peuvent varier. Par exemple, au Québec, la pratique de la philosophie avec les enfants sert à prévenir la violence. Elle est également souvent utilisée dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté. Les applications sont multiples et les objectifs de départ deviennent des moyens pour de nouveaux objectifs.

Enfin, il existe aussi plusieurs manières de faire de la philosophie avec des enfants ou des adolescents. Lipman a inspiré autant des pédagogues que d’autres philosophes qui ont, à leur tour, imaginé d’autres manières de faire philosopher les jeunes. Ces différentes approches proposent d’autres objectifs avec d’autres moyens ce qui a également des incidences sur le rôle de l’adulte lors ces ateliers.


Les différentes approches en philosophie pour les enfants et adolescents

Les différentes approches en philosophie pour les enfants se cristallisent autour de différentes personnes. Certains ont interprété les travaux de Lipman et proposent des variantes de la communauté de recherche, tandis que d’autres ont voulu réinventer la démarche et offrent ainsi d’autres modèles.

Outre l’approche de Lipman, on recense trois autres grands courants en philosophie pour les enfants.

L’approche de Michel Tozzi, formateur à l’IUFM de Montpellier, axe cette pratique sur l’argumentation, la conceptualisation et la problématisation par le biais de discussion à visée démocratique et philosophique (DVDP). Son dispositif est conçu de telle sorte que les discussions sont organisées autour de métiers attribués à certains élèves.

L’approche d’Oscar Brenifier, philosophe français et auteur de plusieurs ouvrages pour les enfants, met l’accent sur un travail réflexif autour de l’opinion, pour la dépasser. Il propose aussi aux élèves de penser aux contrastes entre le bien et le mal, la justice et l’injustice, être grand et être petit. Sa démarche est socratique et l’animateur est très présent dans l’animation de ces ateliers.

L’approche de Jacques Lévine, psychanalyste français, propose un dispositif dans lequel l’objectif est de faire parler les enfants afin qu’ils se découvrent sujets pensants. Ce faisant, une nouvelle relation à soi et aux autres peut s’établir. La posture silencieuse de l’adulte doit permettre de modifier son regard sur les élèves afin de mieux saisir leur potentiel.

Tableau récapitulatif des différentes approches

tableau illustration pratique philo


L’importance de la pratique du dialogue philosophique (PDP)

Le dialogue est une manière de se parler, une manière parmi d’autres. Bavardages, discussions, conversations, monologues, débats sont autant de pratiques différentes de l’exercice de la parole. Toutefois, le dialogue ouvre un espace particulier. Basé sur le partage d’idées, il permet un face-à-face des conceptions qui tend vers autre chose, vers d’autres idées à découvrir, à inventer ensemble. Pour autant que chacun tienne compte de ce que l’autre dit, le dialogue avance constamment. Recherche, compréhension, clarification, vérification sont autant d’étapes d’un parcours dont l’issue est imprévisible. Surtout, il propose un environnement dans lequel chacun est également capable de vérité et de sens (Conche, 1993, p. 38-39) ce qui contribue à briser la logique de « si j’ai raison, tu as forcément tort ».

Lors d’un atelier de philosophie en classe, la pratique du dialogue est donc privilégiée à celle du débat, car il ne s’agit pas de faire de la rhétorique, mais d’engager une recherche collective dont le résultat dépend des participants. Recherche de réponses, mais aussi recherche de critères pour élaborer une définition ou faire une distinction et recherche d’exemples et de contre-exemples. La pratique du dialogue philosophique est une enquête commune qui repose sur le principe que la multiplicité des points de vue peut contribuer à mieux comprendre ce qu’il y a à comprendre. Sans gagnants, ni de perdants, elle se veut ouverte et collaborative.

La pratique du dialogue philosophique permet de travailler des compétences importantes, allant de la communication, à la collaboration en passant par l’éveil d’une pensée critique et créative. Toutes ces compétences sont au programme du nouveau plan d’étude romand et l’exercice du dialogue philosophique en classe est un bon moyen pour renforcer ces compétences. Mais aussi, il offre aux élèves un espace de parole ouvert, dans lequel ils peuvent développer leurs idées avec l’aide d’un adulte qui sait comment les aider pour aller au delà des idées reçues.


Les rôles de l’animateur en philosophie pour les enfants et adolescents

Selon l’approche choisie, la posture de l’adulte va considérablement varier. Dans le dispositif de Jacques Lévine, l’adulte est volontairement silencieux, tandis que dans les autres approches, l’adulte doit intervenir lors des échanges. Comment doit-il le faire ? C’est l’objet de bon nombre de réflexions, car la posture de l’adulte va jouer un rôle déterminant dans l’atteinte des objectifs que l’on fixe pour cette pratique en classe. Autrement dit, quelles interventions pour quelles finalités ?

En aucun cas, il ne s’agit de proposer un cours ex-cathedra, dont l’enjeu serait de faire mémoriser aux élèves ce que les philosophes ont dit. Il ne s’agit pas non plus de conduire les élèves à refaire le parcours réflexif que ces penseurs ont emprunté pour parvenir à la conclusion que l’on enseigne dans un cours de philosophie standard. En fait, il conviendrait de dire que la philosophie à l’école primaire et secondaire ne s’enseigne pas, mais se pratique, un peu comme on y pratique la musique, sauf que l’instrument dont il s’agit d’apprendre à jouer ici s’appelle penser et l’enseignant doit, de manière générale, encourager les élèves à le faire par eux-mêmes.

Il dispose pour cela d’un arsenal de questions qui stimulent différentes habiletés de pensées chez les élèves et grâce auxquelles il peut leur montrer comment dépasser le partage d’opinion ou d’expression de sentiments afin d’aller jusqu’à l’examen des idées. Son rôle n’est pas de donner les réponses, mais de soutenir les élèves dans leur réflexion et de les encourager à employer les habiletés de la pensée qu’il estime appropriées pour faire avancer la recherche. L’enseignant agira donc comme un modérateur qui donne la parole et questionne les élèves de telle sorte qu’ils dépassent la simple opinion, argumentent leurs idées et opèrent la mobilisation de ces habiletés de la pensée qu’il s’agisse de raisonnement ou de conceptualisation. Dans ce cadre, l’enseignant sera appelé à considérer attentivement les processus, c’est-à-dire les manières dont les élèves s’y prennent pour organiser leurs recherches et leurs réflexions. Il devra aussi leur permettre d’entrevoir une multiplicité de points de vue et faire en sorte qu’ils intègrent des considérations logiques, éthiques, esthétiques et métaphysiques dans leur réflexion. Son rôle sera également de les aider à déconstruire, s’il y a lieu, certains préjugés qui pourraient émerger lors de ces échanges. En fait, le contrat didactique de l’enseignant est assez différent de son mandat traditionnel. M. Gagnon souligne que « l’enseignant doit opérer un véritable renversement dans sa manière de procéder, puisque la transformation d’une classe en une communauté de recherche philosophique présuppose qu’il renonce à la formule magistrale de la réponse au nom d’une pédagogie dialogique du questionnement et de l’investigation et ce afin que les élèves puissent s’approprier, par la pratique, les habiletés d’une pensée réflexive et critiqu_e » (_Gagnon, 2005, p.1).


La pratique de la philosophie à Genève : état des lieux

A Genève, l’histoire de la pratique de la philosophie en classe a débuté avec une enseignante de l’Ecole active de Malagnou, Paule Watteau. Elle était parvenue à se procurer le matériel de Matthew Lipman (alors inexistant en suisse) et elle menait des ateliers de philosophie en classe avec ses élèves de 9 ans. A l’époque, elle était la seule à faire cela.

Puis, suite à une conférence de Michel Sasseville en 1998 à Lausanne, quelques personnes se sont réunies pour créer une association dont le mandat est de promouvoir la pratique du dialogue philosophique en communauté de recherche. L’association proPhilo voit alors le jour, dont Paule Watteau sera la présidente pendant plusieurs années. Le travail des bénévoles s’organise d’abord autour de quelques formations avec Michel Sasseville et sur la diffusion de matériel pédagogique. Chemin faisant, l'l’Association proPhilo offre aujourd’hui divers services: formation, accompagnement, pratique de dialogue philosophique, cours sur les fondements philosophiques, échange de pratique, etc.

Un partenariat entre proPhilo et l’IFP au début des années 2000 a permis de rendre de plus en plus accessible la pratique du dialogue philosophique aux enseignants des écoles privées de Genève. Rapidement, plusieurs d’entre eux ont souhaité intégrer cette pratique dans leur enseignement. A ce jour, une dizaine d’écoles privées à Genève pratiquent régulièrement la philosophie avec leurs élèves et ce, depuis plusieurs années déjà. Certaines d’entre elles proposent des ateliers philosophiques à leurs élèves tout au long du curriculum.

En 2005, Paule Watteau est contactée par le DIP pour offrir un cours sur la pratique de la philosophie en classe au département de la formation continue. Quelques professeurs des écoles primaires de l’enseignement publique sont initiés alors pour la première fois à cette idée de faire philosopher les enfants de la république. Suite au décès en 2007 de Mme Watteau, le cours est repris par Alexandre Herriger en 2008. Il est encore aujourd’hui dans le catalogue de formation continue et, chaque année, plusieurs établissements font la demande d’une formation à la pratique du dialogue philosophique. A ce jour, M. Herriger a répondu à plus d’une vingtaine de demandes de formation d’établissements primaires de l’enseignement publique et il travaille actuellement avec 3 cycles dans lesquels la pratique de la philosophie est intégrée dans l’enseignement.


Eduphilo, qu’est-ce que c’est?

Eduphilo est une interface professionnelle qui propose, en partenariat avec les institutions, des services de formation et d’accompagnement à la pratique du dialogue philosophique à l’école ou ailleurs. Par un coaching de direction et/ou du corps enseignants, Eduphilo offre un soutien pédagogique pour quiconque souhaite introduire cette pratique dans sa classe, dans son établissement scolaire, voire au sein de son entreprise.

Eduphilo c’est aussi une plateforme de développement, notamment de matériel pédagogique. Dans le cadre de différents projets impliquant la pratique du dialogue philosophique, le recours à du matériel spécifique s’impose parfois, tant sous l’angle du contenu que sous l’angle de la forme. Par la production de récits philosophiques pour les jeunes ou de matériel plus didactique à l’intention des enseignants, cette plateforme est le lieu dit pour la réalisation de projet.


Pour en savoir plus :

Bibliographie

1. Ouvrages de référence

  • Brenifier, O., La pratique de la philosophie à l’école, Éd. SEDRAP Éducation, Toulouse, 2007.
  • Caron, A., (sous la direction de), Philosophie et pensée chez l’enfant, Éd. Agence d’ARC inc., Ottawa, 1990.
  • Daniel, M. F., Pour l’apprentissage d’une pensée critique au primaire, Éd. Les Presses de l’Université du Québec, Montréal, 2005.
  • Gagnon, M., Guide pratique pour l’animation d’une communauté de recherche philosophique, Éd. Les Presses de l’Université Laval, Québec, 2005.
  • Lévine J. et Moll J., Je est un Autre. Pour un dialogue pédagogie-psychanalyse, Éd. ESF, Paris, 2001.
  • Leleux, C., (sous la direction de), La philosophie pour enfants. Le modèle de Matthew Lipman en discussion, Éd De Boek, Bruxelles, 2005.
  • Lipman, M., À l’école de la pensée. Enseigner une pensée holistique, 2ème édition, trad. de Decostre N., Éd. De Boek Université, Bruxelles, 2006.
  • Lipman, M., La découverte de Harry Stottlemeier, Éd. J.Vrin, Paris, 1978.
  • Lipman, M., La recherche philosophique, guide d’accompagnement du roman La découverte de Harry, trad. de Marie-Marthe Ménard, AQPE, Québec, 1996.
  • Lipman, M., Philosophy goes to school, Éd. Temple University Press, Philadelphia, 1988.
  • Sasseville, M., (sous la direction de), La pratique de la philosophie avec les enfants, Éd. Les presses de l’université Laval, Québec, 1999.
  • Sasseville, M., et Gagnon M., Penser ensemble à l’école : outils d’observation pour une communauté de recherche philosophique, Éd. Les presses de l’université Laval, Québec, 2007.
  • Tozzi, M., Penser par soi-même : initiation à la philosophie, 5ème édition, Éd. Chronique sociale, France, 2004.

2. Lectures suggérées

  • Dewey, J., How we think, Éd. Prometheus Books, N. Y., 1991.
  • Lafortune, L., Mongeau, P. et Pallascio, R., Métacognition et compétences réflexives. Éd. Logiques, Montréal, 1998.
  • Morin, E., Introduction à la pensée complexe, Éd. ESF, Paris, 1990.
  • Reboul, O., La formation du jugement, Éd. Logiques, Montréal, 1992.
  • Santuret, J., Le dialogue, Éd. Hatier Paris, 1993.
  • Splitter, L. et Sharp, A. M., Teaching for better thinking, Éd. Acer, Australie, 1995.
  • Tozzi, M., Débattre à partir des mythes : A l’école et ailleurs, Éd. Chronique sociale, France, 2000.
DVD
  • Des enfants philosophent, série documentaire, Michel Sasseville, Université Laval, Québec, 2005.
  • Stimuler la pensée et le dialogue critiques chez les enfants, Marie-France Daniel, Université de Montréal, 2007.
  • Ce n’est qu’un début, documentaire, Le pacte, France, 2010

3. Bibliographie à l’intention des enfants**

3.1 Collection des ouvrages de Matthew Lipman (disponible chez proPhilo)
  • Ellfie et son manuel pédagogique Relier nos idées ensemble (1p-2p)
  • Kio et Augustine et son manuel pédagogique S’étonner devant le monde (3p-4p)
  • Pixie et son manuel pédagogique A la recherche de sens, (5p-6p )
  • La découverte de Harry et son manuel pédagogique La recherche philosophique (7p-8p)
  • Lisa et son manuel pédagogique La recherche éthique (début du secondaire)
  • Suki et son manuel pédagogique La recherche esthétique (secondaire, en anglais seulement).
  • Mark et son manuel pédagogique La recherche sociale et politique (fin du secondaire).
3.2 Collection des ouvrages d’Oscar Brenifer (disponible en librairie)**
  • Collection PhiloZenfants, édition Nathan, Paris 2008
  • Comment sais-tu que tes parents t’aiment ?
  • Peux-tu faire tout ce que tu veux ?
  • L’argent rend-il heureux ?
  • Sommes-nous tous égaux ?
  • Pourquoi je vais à l’école ?
  • Les sentiments c’est quoi ?
  • Vivre ensemble, c’est quoi ?
  • Le livre des grands contraires philosophiques, édition Nathan, Paris 2009.
  • Le livre des grands contraires psychologiques
  • Le sens de la vie
  • C’est bien, c’est mal
3.3 Collection les goûters philo, Michel Puech et Birgitte Labbé (disponible en librairie)**
  • L ‘amour et l’amitié
  • La beauté et la laideur
  • Le bien et le mal
  • Le bonheur et le malheur
  • Ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas
3.4 Collection des ouvrages liés à la prévention de la violence (disponible chez proPhilo)
  • Les contes d’Audrey-Anne, de Marie-France Daniel, et son manuel pédagogique Dialoguer sur le corps et la violence, Edition Loup de Gouttière, Montréal, 2006 (disponible également en librairie ou sur amazone).
  • Nakeesha et Jessa et son manuel pédagogique Chair de notre monde (1p-2p), Ann Margaret Sharp.
  • Fabienne et Loïc et son manuel pédagogique Faire face aux tempêtes de la vie (3p), Pierre Laurendeau.
  • Grégoire et Béatrice et son manuel pédagogique Apprivoiser la différence, (4p), Pierre Laurendeau.
  • Misha et son manuel pédagogique Le fil de Misha (5p), Nathalie Côté, avec la collaboration de Michel Sasseville et de Mathieu Gagnon.
  • Romane et son manuel pédagogique Le fil de Romane (6p), Nathalie Côté, avec la collaboration de Michel Sasseville et de Mathieu Gagnon.
  • Hannah et son manuel pédagogique Rompre le cercle vicieux (7p-8p), Ann Margaret Sharp.
3.5. Autres ouvrages possibles
  • Tête-à-tête, de Geert de Kockere, Edition Milan Jeunesse, Belgique, 2003.
  • Jamais content, Geert de Kockere, Edition Milan Jeunesse, Belgique, 2003.
  • Les philo fables, Michel Piquemal, Philippe Laguatrière, Edition, Albin Michel, France, 2008
  • Yacouba, Thierry Dedieu, Edition Seuil, France, 1994.
Sitographie